Le projet d’Académie Spatiale, lauréat du plan France 2030, consiste à fédérer et animer les activités de formation en Île-de-France, mais aussi à créer une communauté formateurs/employeurs autour de trois thématiques d’intérêt stratégique et économique majeur :

la gestion des plateformes spatiales et de leurs débris
le développement de la charge utile : outils d’observation et gestion des données, électronique embarquée
la conception de lanceurs, incluant les lanceurs réutilisables et le pilotage à distance
Contexte
Le domaine spatial connaît actuellement une évolution historique !

Compte tenu de la croissance actuelle des applications spatiales et de la démocratisation des accès à l’espace, ce marché devrait être multiplié par cinq dans les dix prochaines années. Certaines prévisions estiment à 70 000 le nombre de satellites qui seront placés en orbite de la Terre dans les prochaines années (depuis 64 ans c’est seulement 11 000 satellites qui ont été envoyé).

La plus grande évolution de ce secteur d’activité porte sur l’implication et l’investissement du secteur privé sur un domaine originellement piloté par des organisations publiques. Le marché devrait atteindre 40 milliards de dollars par an d’ici 2040.

La France joue un rôle majeur avec 44% du marché européen.

Si les plus importants domaines d’application concernent les télécommunications, l’accès à internet, et le positionnement largement financé par les géants du Web (GAFAM), l’urgence climatique et la surveillance de l’environnement sont également des domaines d’application qui connaissent des besoins grandissants.

Objectif
L’objectif du projet consiste consolider et améliorer l’offre et la qualité des formations spatiales, de façon à répondre aux besoins du domaine.

Les actions proposées portent sur :
la diffusion de l’offre de formation
la création d’une communauté d’étudiants
le partage de formations inter-universités en coordination avec les entreprises et les ONRs
l’ouverture de ces formations à l’international
la formation par la recherche avec une plus grande contribution des centres de recherche à l’apprentissage
la création de nouvelles filières tournées vers les manques du secteur industriel
le développement de moyens spécifiques (plateaux expérimentaux et numériques) utilisés comme outils pédagogiques.